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"Vous êtes nombreux à nous interroger sur l’association SOS-éducation en cette rentrée.

 Il s’agit d’une association qui est apparue dans le paysage éducatif il y a un peu moins de dix ans, revendiquant d’emblée 18 000 adhérents (invérifiable, comme les 65 000 revendiqués aujourd’hui). Leur pratique est simple : ils éditent une plaquette (toujours à peu près la même) au contenu très alarmiste sur l’état de l’Ecole et en attribuent la faute aux syndicats d’enseignants. Leurs thèmes et leurs propositions sont très éloignés de ce que nous défendons (voir l’article de Libération en pièce jointe). Ils défendent en particulier le « chèque éducation », dont le principe est simple : les parents choisissent l’école de leurs enfants et l’Etat verse à celle-ci, quelle qu’elle soit, publique ou privée, les crédits correspondant au niveau de scolarisation de l’enfant.

 Cette plaquette, qui contient aussi un questionnaire ou « référendum » sur l’Ecole, est envoyée très largement par courrier.

 Ils avaient également lancé une campagne d’appels à la délation dans la presse régionale au moment de la polémique sur les méthodes de lecture : ils appelaient à dénoncer les enseignants utilisant « la méthode globale », c’est-à-dire des manuels qui ne suivaient pas strictement la méthode syllabique.

 Ils publient assez régulièrement les résultats de sondages commandés par leurs soins à des instituts.

 Ils créent en cette rentrée un Institut de recherche indépendant pour l'éducation (IRIE), qui "proposera des solutions alternatives à celles diffusées par certains instituts proches des syndicats enseignants". L'association annonce que cet institut comptera huit chargés de recherche et une quarantaine de collaborateurs plus ponctuels, tous "agrégés ou docteurs", et rémunérés par l'Institut donc par SOS-Éducation.

 Nous ne savons pas d’où ils tirent les moyens leur permettant de lancer des campagnes et des opérations aussi coûteuses…

 Depuis Gilles de Robien, ils sont reçus par le ministre de l’Education nationale lorsque celui-ci consulte les organisations de parents d’élèves (de même que l’UNAF, soit dit en passant).

 On trouve sur leur site des écrits concernant la FCPE à la limite de l’injure. Nous allons consulter notre avocat à ce sujet.

 Soyez vigilants : il ne s’agit pas d’une association de parents d’élèves comme défini dans le décret de juillet 2006, il n’est donc pas acceptable que des listes soient présentées sous cette étiquette aux élections des représentants de parents d’élèves.

 On nous signale également qu’ ici ou là l’UNAAPE (qui n’est plus reconnue comme représentative au niveau national depuis les textes de l’été 2006 sur les parents d’élèves) reprend à son compte les écrits nauséabonds de SOS-éducation à propos de la FCPE.

 Si l’on rapproche cela des récents propos de Xavier Darcos se réjouissant de la création de l’UMP-lycées, il n’y a plus à douter qu’une opération de grande envergure est en cours pour occuper le champ de l’éducation et y faire progresser certaines idées et « solutions ».

 Jean-Jacques Hazan,

Président"
(de la FCPE Nationale)

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